Et oui je reviens non seulement en remettre une couche avec le Dauphiné (moi chauvine ? Nooooon), mais en plus c’est encore pour discuter pâtes. Mais quelles pâtes !

Pour ceux qui ne connaissent pas, la raviole c’est comme un petit ravioli, donc c’est une pâte farcie. Sauf que la pâte est bien plus fine, et le gabarit d’une raviole équivaut à peu près à celui d’un timbre poste. En ce qui concerne la farce, dans la version originale on trouve : du fromage blanc frais, du Comté râpé, du persil frais, des œufs, du beurre et du sel. On les trouve au supermarché au rayon frais, voire surgelé.

Après, pour la cuisson, vous connaissez le concept, on porte de l’eau à ébullition, on met les ravioles dedans et quand elles remontent à la surface, on les sort à l’écumoire. Vous pouvez toujours vider la casserole directement dans la passoire mais comme la raviole est un produit fin, il est fragile et du coup on se retrouve souvent avec une patchoque de raviole (Y’en a qui ont essayé, ils ont eu des problèmes !)

Et chez nous, la recette simple pour profiter vraiment du gout de la farce est la suivante :
faites chauffer une briquette de crème quand vous faites bouillir l’eau, histoire d’être synchro avec la fin de cuisson de la raviole. Une fois les ravioles dans l’assiette, arrosez de la crème chaude et saupoudrez de noix en poudre.

Et là c’est un grand moment de bonheur…

En gratin ou en soupe c'est aussi très bon. Une variante sympa en bonus : faire revenir les ravioles à poêle dans un peu d’huile d’olive jusqu’à ce qu’elles soient dorées et croustillantes. Les mélanger à de la salade verte avec des lamelles de jambon cru et une sauce au vinaigre balsamique

La raviole du Dauphiné

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