750 grammes
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Secteur MIAM
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19 février 2009

Education gastronomique

Préparer un dîner est un acte très sensuel voire même amoureux : il faut être attentionné, précis, délicat, passionné, imaginatif… pour son plaisir et surtout pour le plaisir de celui qui partage ce moment.
N’avez-vous alors jamais remarqué comme certains termes culinaires sont TRES ambigus ? Comme certains gestes en cuisine relèvent du BDSM ? Que donnerait donc un repas entièrement réalisé avec le savoir-faire d’un Maître (le dominant d’une relation D/S) et non d’un chef en gastronomie? Et si les mets proposés étaient sublimés comme une femme (ou un homme d’ailleurs) peut l’être à la mode fétichiste ? Libérons notre imagination et nos désirs au service de ce dîner quelque peu…suggestif ! Bonne dégustation !



Le maître la fit frapper à la lourde porte. Celle-ci s’ouvrit lentement sur une femme magnifique, en jupe longue de velours carmin et corset en satin noir. Elle les fit entrer. Ses hauts talons ne faisaient pas le moindre bruit sur l’épaisse moquette rouge. La soumise regarda autour d’elle, appréhendant ce lieu inconnu. Les murs du Donjon étaient en pierres brutes. Dans la pièce circulaire elle reconnaissait certains accessoires pour les avoir tant de fois expérimentés avec son maître : croix de st André, cheval d’arçon, anneaux et chaînes fixées au mur etc. Il y avait à droite de l’entrée une alcôve où trônait un lit rond recouvert d’un simple drap en soie noire. Je me tenais au milieu de la pièce immobile et silencieux comme Madame me l’avait ordonné. Je regardais donc la soumise arriver, intimidée, prête à recevoir une bonne leçon...de cuisine !
J’ai entendu le maître et Madame échanger quelques mots : « Vous verrez monsieur Sotiris, je vous la rendrai encore plus docile, je l’éduquerai correctement cette petite, vous en serez ravi. »
« J’en suis convaincu et je vous remercie du mal que vous vous donnez MissH».
«Et toi Axna, » dit il en s’adressant à la soumise « tâche de faire honneur à ton maître durant cette leçon, je serai assis dans ce fauteuil à t’observer, me délectant à l’avance de ce que tu me prépareras. Considère Madame comme ta maîtresse et sois bien attentive à ce qu’elle t’enseigne »
La jeune femme, les yeux baissés, répondit « bien Maître » se tourna vers madame, lui fit une légère révérence et toujours les yeux baissés murmura « je suis à vous Madame ».

« Bien commençons alors ; Belboth installe le maître comme il se doit et après ça tu nous attendras debout près de lui, dans le plus grand silence ».
Doucement, j’emmenai donc le maître vers un fauteuil qui faisait face à la cuisine.
Celle-ci était une cuisine complètement ouverte sur le Donjon, faisant face à l’entrée. Le carrelage au sol, un damier noir et blanc faisait ressortir l’inox de l’énorme frigo et du piano professionnel. Les ustensiles de cuisine étaient prêts, bien alignés, les couteaux aiguisés.
« Déshabille-toi, garde uniquement ton corset, ta culotte, tes talons, et enfile ce tablier blanc, quand tu auras fini je t’attacherai les cheveux en queue de cheval, ça pourra être utile ». La soumise se retrouva donc la nuque dégagée et juste un tablier immaculé qui couvrait sa poitrine menue mais avenante.
« Pendant cette leçon tu m’appellera « chef » je vais t’apprendre à cuisiner et servir un repas à la hauteur de ton maître et moi. » continua MissH.
Le menu était écrit sur une ardoise et je réussi à distinguer de ma place :

-Bloody Mary et son fouet de Céleri
-Mélangisme sucré/salé et son soutien-gorge empire
-Magret de canard bayonné et sa salade au vinaigre de framboises en levrette
-Filet de bœuf façon bondage et ses pommes de terres corsetées de truffes
-Virginité de fromage blanc et ses perles ana…nas/fraise
-Sorbet de (feuille de) rose et sa cage de caramel
-Petit abricot fendu et sa crème au chocolat amer

MissH prit la soumise par le poignet l’approcha d’elle et lui montra comment préparer l’entrée. La leçon pouvait enfin commencer.

« Tu dois être consciencieuse, précise, délicate, vive mais attentionnée. C’est un art que je t’apprends et comme l’Amour il doit être pratiqué avec envie, respect et passion ».
Elle montra donc à la soumise comment préparer l’apéritif : tout d’abord la soumise prit des branches de céleri, qu’elle trancha sur la longueur, très finement pour ensuite les tresser à leur base, leur donnant ainsi la forme d’un petit martinet. Elle en fit trois sur la demande de Madame qui en prit un dans ces mains.
« Celui-ci je le garde pour le tester sur toi ma petite, continue et prépare le cocktail. Prend le shaker en main, voilà comme ça d’une main ferme… » Le martinet de céleri passait et repassait doucement sur le postérieur de la soumise pendant que cette dernière versait la vodka, le jus de tomate, le sel de céleri, le piment dans le récipient chromé. Schlaaaack
« Ne tremble pas comme ça tu vas tout renverser, concentre toi ! Ferme le shaker et secoue-le, montre moi ta technique de poignet. Oui voilà, comme ça, continue, secoue encore, énergiquement. Je vois que ton maître t’a bien appris. Il est temps de laisser le liquide s’écouler dans les verres, tout doucement, fais attention à ne pas en perdre une goutte. C’est parfait.

« Belboth ?, viens chercher un verre et sers le maître, qu'il puisse le déguster le temps que le dîner se fasse »
Je servis donc le maître qui avait l’air d’apprécier la tournure que prenait la leçon.

« A l’entrée froide maintenant » ; la soumise prit les avocats, les coupa en deux, les vida. Elle fit de même avec un pamplemousse « prend bien soin de ne pas abîmer la peau des deux demis pamplemousses ils nous serviront pour notre soutien-gorge empire, occupons nous des pinces de crabes maintenant. En parlant de pince j’en avais justement préparé pour toi »
Madame posa son martinet et écarta quelque peu le tablier de la soumise et disposa des pinces sur les mamelons durcis de la cuisinière en herbe. Ils étaient reliés par une chaînette que tenait fermement Madame.

« Allons, ne te déconcentre pas, vide les pinces de crabe et mélange bien la chair à l’avocat et au pamplemousse, que leur texture et leur goût se mêlent pour mieux exploser en bouche. »
La soumise s’attela ensuite à créer une dentelle de cacao sur les demis pamplemousses retournés. Elle prépara un sirop épais à base de sucre, d’eau et de jus de pamplemousse. Elle prit un papier dentelle qui sert habituellement à décorer les fond des plats qu’elle déposa sur le sein fictif. Elle passe ensuite un pinceau plein de sirop sur cette dentelle et souffla du cacao en poudre dessus pour obtenir une jolie dentelle de chocolat sur l’agrume mammaire.

Elle prit un plat en porcelaine noire, fit deux monts avec son mélange d'avocat, pamplemousse chair de crabe et recouvrit chaque mont d’un demi pamplemousse ainsi décoré. Elle réserva le plat avec sa belle poitrine bien ferme au frais.

« À présent prend les deux magrets de canard que j’ai assaisonné pour toi, saisis-les à la poêle, des deux cotés, quelques minutes suffisent, il ne faut pas trop les chauffer car sinon ils perdent toute leur tendresse et leur promesse en bouche. La raideur ne s’apprécie pas dans toutes les situations et la souplesse est toujours un gage de chair fraîche. Prépare ta salade maintenant dans chaque assiette, juste quelques feuilles tendres et délicates que tu assaisonneras de quelques gouttes de vinaigre de framboises. Dispose maintenant une fine tranche de jambon de Bayonne et tes magrets dessus, voilà, leur ventre bien en contact avec la salade, pour qu’en le soulevant il nous découvre son petit trésor de framboise et de verdure.

Elles préparèrent ensuite le filet de boeuf. MissH montra à la soumise comment discipliner la viande, prendre ce bout de chair à pleine main, comment passer la ficelle autour du filet rouge et sanglant comme on la passerait autour d’une femme. On voyait même de là où j’étais que le maître avait très bien fait son éducation en matière de bondage, elle maniait la fine cordelette à merveille. Le filet de bœuf se retrouva ainsi entravé, emprisonnant ainsi ses saveurs et effluves au plus profond de lui. Elle l’assaisonna d’un peu de thym et de beurre et le mit au four. Elle s’occupa des pommes de terre qu’elle avait cuites à l’eau. Elle les éplucha une par une. L’amidon faisait luire ses longs doigts fins.

« Pourquoi lâches-tu les pommes de terre? »
« Je…. Elles me brûlent les mains Madame. »
« Je t’ai dit de m’appeler chef, petite sotte. Endure la douleur en silence et reprends ta tache. Ces pommes de terre doivent être épluchées chaudes. Et que je ne t'entende plus, compris ? » Elle tira une fois de plus sur la chaîne reliée aux seins de la jeune femme et posa une petite claque sur ses fesses.
« Bien Chef dit la soumise d’une voix tremblante (de peur ou de désir, seul le maître aurait pu le dire)

Une fois les pommes de terre épluchées, la soumise trancha de fines lamelles de truffe noire. Puis sur les ordres de Madame elle creusa chaque pomme de terre comme si elle leur dessinait une taille.

« Nous allons maintenant habiller ces tubercules d’un joli corset noir comme celui que tu portes. Pour cela il nous faut de la ciboulette qui servira de lacet pour le corset de truffe, prend cette aiguille et transperce les tranche de truffes, c’est un travail délicat, penche toi bien sur le plan de travail, sous la lumière, voilà, cambre toi, applique-toi car à chaque faux mouvement je te fesserai.

Les avants-bras posés sur le plan de travail en inox, la soumise s’appliquait avec la même précision qu’une couturière. Par deux fois, la soumise faillit casser le fil de ciboulette et Madame la corrigea aussitôt. Le bruit de la fessée me faisait sursauter mais le maître, lui ne cillait pas, comme hypnotisé par le spectacle charnel qu’offrait ces deux magnifiques femmes.
Les fesses encore rouges de la punition qu’elle venait de recevoir, la soumise sortit le rôti du four.

« Mouille-le, prends la pipette, utilise son jus et nappe-le de ce liquide brûlant. Il ne doit pas sécher, prépare-le doucement, longuement, qu’il soit bien humide, prêt à recevoir son dernier coup de chaleur. »

Elle lui fit disposer ensuite les pommes de terre tout autour du rôti et replacer le plat au four quelques minutes.

« Occupons nous du dessert maintenant, le maître doit commencer à avoir faim de toutes ces bonnes choses » dit Madame en caressant de ses longs doigts les cheveux de la soumise.
Cette dernière sortit, un ananas frais, des fraises, des rouleaux de réglisse et un pot de fromage blanc.

Elle coupe l’ananas juteux et les petits fraises, prit une cuillère à pomme parisienne et fit de toutes petites boules d’ananas et de fraises. Madame lui demanda ensuite de dérouler les rouleaux de réglisse, les séparant en deux sur toute leur longueur et d’enfiler dessus les petites boules de fruits jusqu’à obtenir un chapelet,… comme celui que Madame utilise parfois dans nos jeux coquins.

Elle prit ensuite deux grande assiettes noires, elle disposa dessus un petit ravier de fromage blanc et plaça les perles de fruits tout autour accompagnés d’une feuille de menthe verte. Cela excitait mon imagination.

Pour le sorbet feuille de rose Madame avait déjà fait infuser les pétales de roses avec du sucre et de l’eau de rose et mis dans la sorbetière. Le délice glacé était prêt il n’y avait plus qu’à faire la caramel et le monter en « cage ».La soumise , malgré son application, eut quelques difficultés à réaliser les cages et la maîtresse en profita pour resserrer les pinces sur les mamelons déjà sensibles de la jeune femme et entretenir le rouge de ses fesses par une fessée experte.

« Maintenant tu ne rateras plus jamais une sculpture de caramel, crois-moi. Dresse à présent l’assiette avec deux belles boules de sorbet, quelques pétales de rose comme autant de petites langues agiles qui viendrait lécher la glace et termine en disposant la cage de caramel. Voilà, appétissant non ?
« Oh oui Chef, très appétissant, dit la soumise »
« Ton heure viendra d’y goûter je te le garantis « répondit Madame d’un œil coquin.

« Allons il ne reste plus qu’un dessert et nous pourrons dresser la table …qui n’attend que ça, n’est-ce pas machin ? »
Elle me regardait en disant cela et je compris immédiatement que je servirai de table à Madame et au maître. J’espérais juste leur faire honneur et avoir assez de sang froid pour résister à autant de charmes autour de moi.

J’acquiesçai donc de la tête en espérant être largement récompensé de mon dévouement plus tard dans la soirée.
Vint le moment de la préparation des abricots. La soumise plongea sensuellement un couteau à bout rond dedans pour écarter doucement la fente, délicatement, pour ne pas égratigner la chair juteuse et la peau veloutée afin d’extraire le noyau. Cette opération délicate terminée, l’abricot était désormais ouvert, offert, prêt à recevoir la crème de chocolat encore chaude en lui.

La crème était composée de lait chaud, de crème, de farine, d’œufs et évidemment de chocolat amer. La soumise l’avait faite épaisse, lisse et brillante. Et la voire couler ainsi au cœur des abricots fendus était un spectacle d’une rare sensualité.
Les respirations commençaient à s’accélérer, les regards se croisaient de plus en plus, les gestes se faisaient de plus en plus langoureux et sensuels, les postures étaient lascives, la faim commençait à tous nous gagner : il était temps de passer à table.

MissH demanda à la soumise de se changer et d’enfiler une tenue de soubrette qui la mettait vraiment en valeur. Elle revint vers le maître et moi et dit « Nous allons enfin pouvoir déguster les fruits de la leçon cher ami, il ne reste plus qu’à préparer la table, qu’en dites-vous ?

« Je suis impatient d’avoir en bouche le résultat de votre initiation Madame. La vue de mon fauteuil était splendide et il me tarde désormais de faire honneur à votre dîner. Aide Madame à dresser la table, et suis bien ses instructions. »
« Avec plaisir Maître »répondit la soumise.

Elle s’approcha de moi, me demandant d’enlever mon peignoir. Sous la directive de Madame elle m’enduit le corps de latex liquide en guise de « nappe » pour la « jolie » table que j’allais devenir. Elle me mit à quatre pattes, le dos bien droit, les mains bien plaquées au sol et avec Madame me plaça une plaque de verre sur le dos. Je contrôlai chacun de mes muscles, chacun de mes mouvements car j’étais constamment sous la menace de la cravache que je sentais me frôler régulièrement.

La soumise installa ensuite le maître et Madame de chaque coté de mon corps et commença à disposer les mets sur la table. Je ne voyais rien mais j’entendis le bruit d’une bouteille qu’on débouche, je percevais des souffles, des frôlements j’entendis un « bon appétit »viril de la part du maître …et le grincement de la porte d’entrée me fit comprendre que du monde arrivait…

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